Marianiste de France
La Société de Marie Marianistes est une congrégation religieuse internationale Catholique, fondée à Bordeaux, en 1817, par le Bienheureux Guillaume-Joseph CHAMINADE (1761-1850).
La Société de Marie est implantée dans une trentaine de pays, elle compte aujourd’hui environ 1250 religieux, dont 70 en France.
La Société de Marie se distingue des autres congrégations par le fait que prêtres et frères vivent ensemble en communauté. Les religieux marianistes font alliance avec la Vierge Marie. Cette alliance les engage à participer à la mission de Marie dans l’Eglise.
Leur mission est plus particulièrement orientée vers l’éducation de la foi et la multiplicatison des communautés chrétiennes. Les marianistes sont très engagés dans l’Enseignement Catholique mais pas de façon exclusive, ils sont aussi ouverts à tout type d’œuvre qui leur permet d’œuvrer à l’enseignement de la foi.
Un projet éducatif pour répondre aux défis de demain
Aux origines d’une famille d’éducateurs et de missionnaires…
La Fondation Marianiste s’appuie sur la Famille Marianiste, fondée par Guillaume-Joseph Chaminade (1761-1850) et Adèle de Batz de Trenquelléon (1789-1828). Deux fondateurs, deux visionnaires, dont l’oeuvre éducative et morale reste d’actualité pour notre temps.
Aujourd’hui, le réseau des oeuvres et communautés marianistes s’étend sur 35 pays, et compte de nombreux établissements scolaires, universitaires et de formation professionnelle.
Guillaume-Joseph Chaminade, l’audace et l’inventivité
Guillaume-Joseph Chaminade, né le 8 avril 1761 à Périgueux, en France, est le fondateur des Marianistes, une congrégation religieuse dédiée à l’éducation et à la promotion des valeurs chrétiennes.
Ordonné prêtre en 1785, Chaminade a traversé les turbulences de la Révolution française, période durant laquelle il a travaillé clandestinement pour soutenir et revitaliser la foi catholique.
En 1817, il fonde la Société de Marie (Marianistes) à Bordeaux, inspiré par une profonde dévotion à la Vierge Marie et une vision d’évangélisation à travers l’éducation et la formation des jeunes.
Chaminade croyait fermement en la transformation de la société par la foi et l’éducation, et son héritage perdure à travers les nombreuses écoles et œuvres marianistes dans le monde.
Il a été béatifié par le pape Jean-Paul II en 2000, en reconnaissance de sa vie dévouée à la mission de l’Église et de son impact durable sur l’éducation chrétienne.
Être à l’écoute des besoins de chacun, savoir s’adapter au changement, éduquer au partage, dans l’esprit de famille : Telle est la mission tracée par le Père Chaminade et mère Adèle.
Adèle de Batz de Trenquelléon, le zèle et le courage
Adèle de Batz de Trenquelléon, née le 10 juin 1789 à Feugarolles, en France, est la fondatrice de l’Institut des Filles de Marie Immaculée, également connues sous le nom de Marianistes.
Issue d’une famille noble, elle a été profondément influencée par sa foi chrétienne dès son jeune âge. Pendant la Révolution française, sa famille a connu l’exil, ce qui a renforcé sa détermination à consacrer sa vie à Dieu.
En 1816, avec l’aide du bienheureux Guillaume-Joseph Chaminade, elle fonde la communauté des Filles de Marie Immaculée, dédiée à l’éducation des jeunes filles et à la propagation de la foi chrétienne.
Connue pour son charisme et sa profonde spiritualité, Adèle a travaillé sans relâche pour la formation spirituelle et intellectuelle des jeunes femmes. Son œuvre continue d’inspirer et de guider les Marianistes à travers le monde.
Adèle de Batz de Trenquelléon a été béatifiée le 10 juin 2018, en reconnaissance de sa vie exemplaire et de son dévouement à la mission de l’Église.
